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23/01/2008

Ni pauvre, ni soumis en Isère

Découvrez le témoignage d'un adhérent de l'Association des paralysés de France, en Isère (38).

15:35 Publié dans E. Témoignages | Lien permanent | Commentaires (6) | | |  Facebook

Commentaires

La mise en place de la franchise ne serait-elle pas tout simplement la première marche vers la disparition pure et simple, malgré son apparence infime et progressive, du régime d'assurance maladie en vigueur dans notre pays?

Je n'ai pas choisi d'être handicapée….
Je n'ai pas choisi de me sentir une " encombrante inutile " ….
Je n'ai pas choisi d'avoir une Sclérose En Plaques…
Je n'ai pas choisi de vivre sur un fauteuil….
Je n’ai pas choisi d’être transportée en ambulance…. De faire des séances de rééducation deux fois par semaine et d’être transformée en alambic par la chimie des laboratoires…
Je n’ai pas choisi de ne pas travailler…
Je n'ai pas choisi de vivre avec une AAH mensuelle de 610,28 Euros
Je n'ai pas choisi de ne pas avoir le complément de ressources (qui me donnerait un misérable 80% du SMIG) …. Parce qu'il m'est impossible d'habiter seule !
Je n'ai pas choisi de ne pouvoir circuler librement et seule dans la plupart des rues, vu leur état….
Je n'ai pas choisi d'être obligée d'être aidée par des tierces personnes pour tous les actes quotidiens de la vie…..
Je n'ai pas choisi d'avoir " impérialement " une allocation mensuelle maximum de 589, 29 Euros pour l'aide de ces tierces personnes, que je dois rémunérer avec… Plus les charges … Ce qui est normal.
Je n'ai pas choisi que ces" auxiliaires de vie " ne puissent m'aider qu'une dizaine d'heures par semaine alors que mon état nécessiterait au moins le triple voire le quadruple!
Je n'ai pas choisi d'être abonnée, à mes frais, à un service de " téléassistance ".
Je n'ai pas choisi, comme d'autres qui y sont contraints, d'aggraver le " trou de la sécu " en étant hospitalisée ou hébergée dans un centre spécialisé …. Si tant est qu'il y en ait assez….
Je n'ai pas choisi d'imposer à un proche de ne pas travailler pendant un an pour qu'il devienne un " aidant familial "….
Je n'ai pas choisi de ne plus participer au monde du travail et à une vie active….

Mensuellement:
21 Euros de télé alarme + 40 euros de médocs non remboursés +100 euros d'alèses et de "culottes" + 1 euro sur les consultations+ 4 x 20 Euros de dépassement d'honoraires de l'acupuncteur + 8 x 2 Euros de franchise ambulances + 10 euros de franchise médocs... + 20 Euros de mutuelle (l’AAH dépasse de 7 Euros le seuil pour avoir la CMU) ... Etc ....

JE NE JOUE PAS A "COSETTE" .... Mais faudrait pas me / nous rendre responsables du trou de la sécu!
Alors .... Juste 10% des bénéfices de 2007 du CAC 40 pour combler le trou de la sécu.
Puis les mauvais payeurs (Etat et grosses entreprises) règlent leurs dettes ... Et Certainement le problème ne se posera plus!!!!!

Écrit par : Janine THOMBRAU | 24/01/2008

Juste pour dire qu'il est impossible à l'heure actuelle de vivre avec l'AAH, vu l'augmentation des prix, je défis quiconque de vivre avec 610.28 Euros,cela est vraiment impossible ou alors on vit comme des miséreux,et cela n'est pas normal on a pas demandé d'être malade. Moi je finis tjrs les fins de mois en rouge, et j'ai beau faire attention c'est trop dur.
Espérons que ce qui nous gouverne réagissent car faut arrêter de faire du blabla en public faudrait agir.
Je suis désolee je pourrais pas aller à Paris, mais je suis de tout coeur avec vous tous et vous toutes.

Écrit par : cervellin catherine | 31/01/2008

"La mise en place de la franchise ne serait-elle pas tout simplement la première marche vers la disparition pure et simple, malgré son apparence infime et progressive, du régime d'assurance maladie en vigueur dans notre pays?"

Oui je le crois, nos élus viennent de nous imposer l'europe ultralibérale qui casse : les droits de l'homme, la solidarité, les services publics...

Aussi, les franchises médicales et la supression du code du travail ne font qu'annoncer la dispariton de l'éducation nationale, des hôpitaux, de la sécu...

Ma femme et mon fils sont malades, et je suis habitué à me battre pour faire respecter leurs droits légaux.

Mais maintenant, j'entends déjà la réponse à toute demande du respect de la dignité humaine : "c'est pas nous, c'est l'europe".

Les députés européens ne peuvent pas voter de lois si les commissaires ne le souhaitent pas. Ces derniers ne sont pas élus et n'ont pas de compte à rendre à qui que ce soit.

Nous ne sommes pas aux bouts de nos difficultés.

Écrit par : thierry | 14/02/2008

Bonjour à tous, je vous offre mes poésies militantes et sociales que vous pouvez découvrir sur mon site, et notamment mon album "le dormeur du hall" qui a pour principal sujet les exclusion de toutes natures.
Amitié à tous, portez vous bien...

Écrit par : voltene sue | 15/02/2008

J'utilise l'ordinateur d'une amie pour ajouter mon petit commentaire.
Ce mouvement est fabuleux car les citoyens prennent conscience et de notre existence et de nos immenses difficultés quotidiennes, celles qui nous donnent envie de dire à tous ceux qui décident en notre nom et sans jamais se priver eux-mêmes ou se remettre en question puisqu'ils se situent bien au dessus, de ce qu'il nous suffit pour vivre,nous avons donc envie de leur dire qu'il serait plus rentable pour eux d'envisager notre extermination collective.Ce qui abrégerait bien des souffrances et serait la solution radicale à leur principe de réalité.Mais, hélas pour eux, le handicap comme la vieillesse est un phénomène à génération spontanée.Il y aura toujours des vieux et des handicapés, peut-être aussi chez eux mais ils savent qu'ils auront les moyens financiers pour y faire face.D'où leur indifférence, si ce n'est leur mépris.Suis-je violente? L'impératif besoin dans lequel nous sommes m'inspire une immense colère.
Que chacun ait conscience que pour nous le prix de l'électricité est le même, de l'essence, de l'eau, du pain, des fruits et légumes, de la viande des assurances aussi.Alors que nos députés et l'ensemble de nos dirigeants nous disent quelle est la somme qui leur est nécessaire pour gérer leur quotidien. S'ils y parviennent avec 628 euros nous voulons connaître la recette, à moins qu'ils ne nous disent clairement de quoi nous devons nous priver: de manger 5 fruits et légumes par jour?Il nous disent que c'est indispensable pour la santé et de préférence bio.Nous sommes comme eux, nous voulons protéger notre santé ou ce qu'il en reste.
Ne pas nous chauffer, nous qui restons beaucoup à la maison, rendus frileux par notre état ou notre âge?
Nous laver, nous qui nous souillons souvent plus que d'autres?
Faut-il aller chercher l'eau à la fontaine, faire la lessive au lavoir?
Ne pas assurer notre voiture ou notre logement?
Ne pas faire l'entretien de la vielle voiture indispensable pour les déplacements obligatoires quand le handicap interdit les transports en commun?
Qu'ils aient le courage de lister ce que nous devons supprimer des besoins basiques car on pourrait aussi demander pourquoi nous n'aurions pas nous aussi le droit de partir en vacances où bon nous semble ou d'aller au cinéma.
Nous aussi nous pouvons avoir envie de lire les derniers bouquins sortis ou d'acheter de jolis chaussures.
Non à nous on jette l'AAH, un crouton de pain dur quand les autres sont à table.
Ce matin sur une radio une dame demandait à la plus grosse fortune de lui adresser 500 euros pour finir son mois.(Félicitations à l'anonyme qui a répondu).Mais puisqu'il n'y a pas et n'y aura pas d'argent pour nous avant les calendes grecques, que nous n'allons récolter que des promesses et que c'est aujourd'hui que nous voulons bouffer,c'est-à-dire tout de suite, pourquoi ne pas nous faire parrainer par les grands groupes en leur accordant des exonérations fiscales et en attendant que l'état soit en mesure de le faire après les réformes qui à coup sûr vont permettre de redresser les finances publiques?
Je dois être terriblement utopiste, mais malgré la détresse qui est la mienne et tous les messages que le lis envoyés par mes compagnons d'infortune je veux encore croire qu'il y a des sentiments humains en chacun d'entre nous et qu'ils ne font pas défaut quand on accède aux plus hautes marches

Écrit par : Amélie Simon | 06/03/2008

Nous demandons de dire et informer les gens à qui l'on ment.... ou à qui l'on n dit pas TOUT....

Merci ! De bien vouloir diffuser cette pétition puis l'expédier 1 fois remplie, directement au : Président SARKOZY palais de Élysée 55 rue du Faubourg-St.-Honoré 75008 Paris. Si question : jonathan.taramini@yahoo.fr ou syled7@gmail.com

Pétition pour soutenir le cas impensable de :
Melle S. DUBOIS. De Haute-Savoie. Qui vient encore de recevoir un refus à une demande d’hospitalisation demandé par son médecin.

Cette personne se bat, depuis février 2001 pour survivre dignement, depuis qu'elle est tombée dans un ravin (en escaladant).
En 2002 ont lui accord une pension, pour dépression parce que les rhumatologues la soignent avec des décontracturants, antalgiques, anti-inflammatoires et neuroleptiques. Ne pouvant plus les supporter au bout de qlq mois, elle refuse de les prendre. (Elle vie entièrement seule, personne pour la soutenir, l'aider dans quoi que se soi, elle ne peut compter que sur elle-même pour : -le salaire, -faire toutes les démarches, -courses, -tâches ménagères, -bricolages en tt genres -se soigner ainsi que son jardin et ces animaux,). Et lors du contrôle annuel de la commission de contrôle de l'incapacité fonctionnel, on lui supprime son AAH en 2003, sous l'excuse ; qu'elle n'a plus de psychotrope !

Elle écrit à la commission qui ne la convoque, qu'en avril 2008, pour ne lui donner encore aucun résultat à ce jour ; sous l'excuse que : sa maladie n'étant pas réellement définie ; Pourtant 2 spécialistes ont donné le même diagnostique, mais parce le troisième émis un doute, ils demandent donc une expertise psy. Celle-ci et faite en mars 08 par la commission de contrôle annuel qui continue à lui refuser ses droits, alors qu'elle est en arrêt de maladie (depuis 2001 elle les refusait, n'ayant pas de droit aux indemnités journalières et devant survivre avec moins de 550€ de RMI et un fils mineur lui-même handicapé de naissance) depuis nov. 2006, (fils devenue majeur). Ce qui fait qu'elle rentre dans la loi de 2005 ; -reconnue à 50% en Station Debout Pénible en mars 05, catégorie B, ne pouvant plus tenir un emploi, d'où elle c'est fait de nombreuses fois renvoyer (-ne pouvant pas tenir le rythme, et/où n'étant pas assez handicapée, 'on peut pas lui aménager son poste, ce qui serait faire du favoritisme', etc.…).

Elle a même essayé le reclassement, mais là encore, son état ne lui a pas permis de suivre correctement les cours (souffrances qui la déconcentrent et qui la paralysent dès qu'elle fait des efforts, pour vivre comme tout un chacun, qui fait qu'elle se retrouve hospitalisée où elle est de nouveau sous psychotropes, et sans autre soins spécifique, voir mal traité). Par contre dénigrements, rejets, insultes, (-tire au flan, fainéante, profiteuse, comédienne, etc.… sont là, eux !).

Aujourd'hui, pour avoir voulu se faire entendre par les personnes dites « capables de lui venir en aide correcte » ayant tt essayé : -ne plus payer son loyer, -refusée de signer le contrat d'insertion, (qui maintien les droits au RMI) -appel à un journaliste (qui a refusé de faire correctement son travail) ; cela a été suivi d'un dépôt de plainte pour :
-Non assistance à personne en danger, + non respect et application de la loi sur l'handicap, ainsi que pour diffamation de la part de la commune où elle habite, (elle a subit des harcèlements moraux, insultes, critiques) tout ceci contre les administrations suivantes : -Conseil G, -Cotorep, -Mairie, -Assistantes Sociales. Mais elle s'est trompée de Juge, en l'interpellant sur son cas. Tout cela c'est terminé par un internement d'office !

Sous quel prétexte : « mise en danger de la vie d'autrui » pour soi-disant «menace de faire sauter au gaz, l'immeuble afin de se suicider ». Ceci étant bien sûr faux ; le jour où les services de la Mairie ont organisé cet internement, les pompiers (policiers, représentants de la Mairie et services sociaux étaient présents aussi, mais dehors) ont pu découvrir une personne en train d'écouter la radio tout en préparant son souper et qui prit l'accusation avec immense surprise et grand calme.
Rassurant ces derniers et se laissant faire, car elle n'arrivait pas à comprendre ce qui se passait et croyait naïvement, à une erreur, encore de compréhension.

Elle en ressort 40 jours plus tard ; après avoir -signé le fameux contrat d'insertion, et -d'avoir fait croire qu'elle serait sous leurs dépendances et de leurs psychotropes, qu'elle refusa de nouveau, dès sa sortie ; -Ainsi qu'à l'intervention d'une famille Chrétienne en sa faveur.

Grâce à sa foi et la prière, ainsi qu'à l'écoute de la radio Chrétienne 74, elle pu tenir le coup et reprendre le cour de sa vie, dans sa prison sans barreau, malgré le traumatisme. Avec aucun soutien familial ou amical (hormis cette famille trop loin de son domicile et prise par la vie).

Unique interlocuteur (services sociaux), des gens refusant de la comprendre et de lui venir CORRECTEMENT en aide. Mais lui mettant une tutelle aux prestations sociales, et 2 h par semaine d'une aide ménagère, pour faire courses et démarches administratives !

Ces derniers n'ayant pas d'argent pour payer cette aide, il faut donc mendier partout, et on lui fait bien comprendre que ce qu'on lui donne est déjà beau et qu'elle n'a pas le droit de se plaindre, que l'on ne fait pas cela à tt le monde !

Alors qu'elle demande UNIQUEMENT qu'on lui accorde ses droits et rien d'autre ! Afin de pouvoir se soigner sans qu'il y ait des interdits et rejets de toutes parts (médecins, soignants, intervenant sociaux), et qu'on lui accorde l'espoir d'un peu de soulagement !

Grand Merci ! À tous ceux qui signeront avec compassion, j'en suis sûr !

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Écrit par : syled | 23/02/2009

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