Je suis également atteint de mucoviscidose.
L'autre point commun que l'on a avec la plupart des handicapés c'est d'être pauvre. Le système fait que dès que l'on travaille, on perd la sécurité de l'allocation adule handicapée. Dans le cas de mon handicap, je ne peux pas travailler à plein temps, car mes soins et mon état général ne me le permettent pas. Et il est difficile de trouver un emploi adapté, peu éloigné du domicile. Faites le calcul : un travailleur à mi-temps touche environ 800 euros par mois, auquel s'ajoute les frais de transports. l'AAH a taux plein est de 624 euros par mois. Un tel système ne peut pas encourager à aller travailler, même si l'envie de garder des liens sociaux de cette manière est ressentie par beaucoup comme vitale. Pourquoi pas un panachage des deux (AAH/revenu d'un travail) qui permettrait de gagner au minimum le smic ?
D'autre part les difficultés à l'embauche sont toujours importantes. La plupart des entreprises ne font aucun cas des handicapés. J'ai plusieurs fois essuyé le dédain d'employeurs potentiels qui avaient promis à "mon agent de placement" une réponse rapide, voir une embauche dans l'urgence. Je pense que je vais finir ma vie utra qualifié mais sans embauche (je n'arrête pas de faire des formations de passer des examens). Ma seule réussite : une embauche par e-mail pour un job en angleterre, entretient passé 2 jours plus tard, et un poste obtenu dans la foulée pour un cdd d'un an. Un CV lu rapidement par mon patron, pas de lettre de motivation nécessaire (ça fait rire les anglais quand on leur en parle !). Et je débarqué la semaine suivante...
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Je suis également atteint de mucoviscidose.
L'autre point commun que l'on a avec la plupart des handicapés c'est d'être pauvre. Le système fait que dès que l'on travaille, on perd la sécurité de l'allocation adule handicapée. Dans le cas de mon handicap, je ne peux pas travailler à plein temps, car mes soins et mon état général ne me le permettent pas. Et il est difficile de trouver un emploi adapté, peu éloigné du domicile. Faites le calcul : un travailleur à mi-temps touche environ 800 euros par mois, auquel s'ajoute les frais de transports. l'AAH a taux plein est de 624 euros par mois. Un tel système ne peut pas encourager à aller travailler, même si l'envie de garder des liens sociaux de cette manière est ressentie par beaucoup comme vitale. Pourquoi pas un panachage des deux (AAH/revenu d'un travail) qui permettrait de gagner au minimum le smic ?
D'autre part les difficultés à l'embauche sont toujours importantes. La plupart des entreprises ne font aucun cas des handicapés. J'ai plusieurs fois essuyé le dédain d'employeurs potentiels qui avaient promis à "mon agent de placement" une réponse rapide, voir une embauche dans l'urgence. Je pense que je vais finir ma vie utra qualifié mais sans embauche (je n'arrête pas de faire des formations de passer des examens). Ma seule réussite : une embauche par e-mail pour un job en angleterre, entretient passé 2 jours plus tard, et un poste obtenu dans la foulée pour un cdd d'un an. Un CV lu rapidement par mon patron, pas de lettre de motivation nécessaire (ça fait rire les anglais quand on leur en parle !). Et je débarqué la semaine suivante...
Écrit par : Régis Tripier | 25/02/2008
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